Branquart René

Militantisme wallon, Politique

Hennuyères 14/05/1871, Braine-le-Comte 12/06/1936


Docteur en Médecine de l’Université libre de Bruxelles, René Branquart installe son cabinet à Braine-le-Comte où il milite dans diverses organisations socialistes locales et fédérales. Conseiller communal POB (1900-1908, 1912-1936), échevin (1922-1927), bourgmestre de Braine-le-Comte (1927-1936), conseiller provincial du Hainaut (1896-1899), René Branquart se fait élire député socialiste dans l’arrondissement de Soignies (1899-1900, 1902-1904, 1912-1932), puis est désigné comme sénateur provincial (1932-1936). Journaliste, rédacteur en chef du Clairon, il se prononce dès 1908 en faveur de la séparation administrative comme solution aux problèmes linguistiques de la Belgique. 

Membre-fondateur de l’Assemblée wallonne où il représente l’arrondissement de Soignies de 1912 à 1914 puis de 1919 à 1923, il fait paraître des brochures clandestines durant l’occupation allemande de 14-18. Adepte d’un fédéralisme à construire sur le modèle helvétique, il démissionne de l’Assemblée wallonne, jugée trop timorée, et apporte son soutien aux initiatives fédéralistes de la Ligue d’Action wallonne de Liège et soutient l’Union fédéraliste wallonne de Chavée. Signataire du Compromis des Belges (1929), René Branquart était surnommé par Émile Vandervelde « le plus français des socialistes de Wallonie ».

 

Sources

Encyclopédie du Mouvement wallon, Charleroi, 2001, t. II
La Wallonie. Le Pays et les hommes (Histoire, Economie, Société), Bruxelles, t. II