Tousseul Jean

Culture, Littérature

Landenne-sur-Meuse 7/12/1890, Seilles 9/02/1944


Nom de plume d’Olivier Degée, Jean Tousseul multiplie les petits métiers avant la Grande Guerre ; parmi ceux-ci, il rédige des comptes rendus de courses cyclistes pour une gazette locale, ce qui développe son goût pour l’écriture, souvent militante d’ailleurs : pacifiste, socialiste, syndicaliste, Tousseul assume ses choix politiques mais en paie le prix dans son quotidien. De cette expérience de vie difficile, l’écrivain tire la matière de ses romans : La Mort de Petite Blanche (1918), Les cahiers de François Stienon (1938), et surtout Jean Clarembeaux, roman fleuve en 5 volumes (1927-1936) qui est son œuvre majeure. Écrivain dit régionaliste apprécié par le public et récompensé par ses pairs, Tousseul ne survit pas à la Seconde Guerre mondiale qui l’empêche notamment de prester sa désignation comme conservateur-adjoint des collections de Mariemont.

 

Sources

Encyclopédie du Mouvement wallon, Charleroi, Institut Destrée, 2001, t. III
Atouts et références d’une région, Namur, 2005 
Paul DELFORGE, Cent Wallons du Siècle, Liège, 1995
Désiré DENUIT, Biographie nationale, 1971-1972, t. 37, col. 772-784
Histoire de la Wallonie (L. GENICOT dir.), Toulouse, 1973, p. 473-474
La Wallonie. Le Pays et les hommes (Arts, Lettres, Cultures), Bruxelles, t. III, p. 51-52
La Wallonie. Le Pays et les hommes (Arts, Lettres, Cultures), Bruxelles, t. II, p. 423
Pierre DEMEUSE, Introduction à Jean Tousseul, Bruxelles, 1942, ‘Collection nationale’
Désiré DENUIT, Jean Tousseul, Bruxelles, 1945