C’est en 2011 que Mons a été choisie capitale européenne de la Culture. Depuis Athènes en 1985, elle est ainsi la 51e ville européenne à être désignée par l’Union européenne, la quatrième belge (après Anvers-1993, Bruxelles-2000 et Bruges-2002) et la première de Wallonie.
Avec le triple objectif d’assumer son rôle de capitale culturelle de la Wallonie, d’améliorer grandement ses outils culturels et de présenter à un public international un visage attractif (après de nombreux et importants travaux de rénovation et d’aménagements urbains), Mons 2015 a conçu un programme ambitieux de 300 rendez-vous qu’il serait périlleux de résumer en quelques lignes.
Outre la structure provisoire et spectaculaire d’Arne Quinze (The Passenger), de nombreuses installations publiques et des fêtes teintées d’art, on retiendra l’exposition Van Gogh au Borinage, trois festivals multidisciplinaires, l’émergence de cinq nouveaux musées (l’Arthotèque, le Mons Memorial Museum, le Centre d’interprétation du Beffroi, le Musée du Doudou et le SILEX’S (centre d’interprétation des minières néolithiques de Spiennes), la rénovation du Musée des Beaux-Arts, la création d’Arsonic (la Maison de l’écoute), la construction du centre de Congrès appelé le Micx (Mons International Congress Xperience) sur les plans de l’architecte Daniel Libeskind.
Dans une ville de Mons transformée, la grande fête d’ouverture de Mons 2015 se déroule sous le signe de l’éblouissement, avec des spectacles et animations en accès libre, sur 19 sites, le 24 janvier 2015. Un an plus tard, avec plus de deux millions de visiteurs, les organisateurs se réjouissent des multiples succès de cette année 2015 qui a permis à Mons de s’inscrire sur la carte des villes culturelles qui méritent au moins une visite.