Orfèvrerie
En pays wallon, les Celtes excellaient déjà dans le travail du bois et des métaux, comme en témoignent les objets retrouvés sur les sites funéraires. Après la romanisation, c’est à partir de nos régions que les Francs et les Carolingiens développent leur empire, attirant de nombreux artisans d’exception. Les nombreux trésors d’orfèvrerie retrouvés dans la tombe de Childéric à Tournai en sont l’illustration.
La dinanderie, pratiquée au début du XIe siècle dans la vallée de la Meuse, nourrit une importante tradition d'orfèvrerie liturgique qu’illustrent notamment les fonts baptismaux de l’Église Saint-Barthélemy de Liège. L’art mosan, qui triomphe du XIe au XIIIe siècle, s’illustre, entre autres, en orfèvrerie, avec des chefs d’œuvre comme le Triptyque de Stavelot, la châsse de Notre-Dame de la cathédrale de Tournai et la châsse des rois mages de Nicolas de Verdun, les remarquables pièces du Trésor d'Hugo d'Oignies, le chef-reliquaire du pape Alexandre Ier de Godefroy de Huy ou encore la Couronne de Liège offerte par Saint Louis et le reliquaire du bras de Charlemagne réalisé à la demande de l'empereur Frédéric Barberousse.