Politique
11 janvier 1790
Proclamation de la république fédérale des « États-belgiques-unis »

Malgré les fortes divergences qui les séparent, les deux camps, conservateurs et progressistes, qui ont provoqué la révolution « brabançonne » de décembre 1789 s’unissent face à l’Autriche et font fuir les régents impériaux (janvier 1790). Dans le même temps, un Acte d’union est adopté par les députés de neuf des dix anciens États des Pays-Bas autrichiens : les États de West-Flandre, de Flandre, de Brabant, de Malines, de Gueldre, de Tournai, du Tournésis (ou Tournaisis), de Hainaut et de Namur. Seul le Luxembourg n’en est pas signataire et reste totalement à l’écart. Réunis le 7 janvier 1790 en États généraux, les représentants des neuf États constituants proclament leur union et l’indépendance des États-belgiques-unis, sous la forme d’une république fédérale, le 11 janvier 1790. Un congrès souverain tiendra plusieurs réunions. Il était composé de 90 membres : 7 sièges étaient réservés pour les Luxembourgeois, tandis que siégeaient 6 délégués pour le Limbourg, 7 pour Namur, 4 pour Tournai et le Tournaisis et 9 pour le Hainaut. La Flandre (22) et le Brabant (20) étaient les mieux représentés.