Depuis le début des années 1830, Fernand Puissant s’est associé au technicien anglais Thomas Bonehill pour construire le premier laminoir de la Providence à Marchienne-au-Pont et les Forges de la Providence se sont alors imposées comme l’une des installations les plus perfectionnées et rentables du moment. À la mort de Fernand Puissant et de son épouse Adélaïde Licot, leurs héritiers s’associent à Thomas Bonehill et à plusieurs hommes d’affaires et industriels de l’Entre-Sambre-et-Meuse pour fonder la SA des Laminoirs, Hauts Fourneaux, Forges, Fonderies et Usines de la Providence (4 mai 1838). Ainsi sont réunis les capitaux nécessaires à la construction de nouveaux fours et d’un haut-fourneau à coke qui sera opérationnel dès 1840. Naît ainsi à Charleroi une entreprise sidérurgique comparable à ce que réalisent les Cockerill dans le bassin de Liège.