C’est en 1367 que le territoire de la principauté de Liège atteint son expansion maximale, lorsque le comté de Looz, dans sa totalité, est réuni à la principauté de Liège. Fief de l’Église de Liège depuis 1190, le comté ne devait revenir à la principauté qu’en l’absence d’héritier masculin. La situation se produit à la mort de Louis IV de Looz en 1336, mais le beau-frère, Thierry de Heinsberg, obtient la possession du territoire. À son décès, le 17 janvier 1361, un neveu fait valoir ses droits à la succession du comté de Looz, puis c’est au tour d’Arnoul de Rummen. Par la force, les Liégeois conduits par leur évêque mettent un terme à cette succession de prétentions. En 1367, le territoire « liégeois » est à son maximum. En 1465 et 1467, le duc de Bourgogne libèrera Malines et le Brabant de toute juridiction liégeoise, tandis que l’inféodation spirituelle du comté de Hainaut à Liège avait été levée au lendemain de la bataille d’Othée, en 1408.
Politique
9 mars 1367
Expansion maximale de la principauté de Liège
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