Souvent absent de la principauté de Liège, Maximilien-Henri de Bavière confie aux Fürstenberg le soin de veiller sur ses intérêts. Croyant trouver dans la Cour de France un soutien à sa politique personnelle, Maximilien-Henri autorise les armées françaises à traverser fréquemment le territoire de la principauté. Mieux, afin de faciliter la circulation, une route est construite à partir de 1664 destinée à relier Sedan à Liège, en passant par Saint-Hubert, c’est-à-dire, en contournant les possessions espagnoles. Inauguré en 1665, ce « chemin-neuf » facilitera à la fois le trafic postal, les liaisons commerciales et les déplacements militaires. Un siècle plus tard, les Autrichiens entreprendront de construire une voie alternative, le « chemin de Falmignoul » seule portion autrichienne sur la route de Givet à Dinant.