Sciences et Techniques
17 mars 1799
Brevet déposé par Robertson pour protéger ses fantasmagories

© Institut Destrée diffusion Sofam

Le fantascope de Robertson

Installé à Paris, un Liégeois fait recette avec des spectacles qui jouent sur la crédulité du public par la projection d’images, la création d’effets visuels, sonores ou olfactifs. Il s’agit presque de cinéma réalisé grâce à un appareil de son invention, le « fantascope ». À cheval entre la science et l’art, passionné de physique, d’optique, d’électricité et d’objets capables de voler, Étienne-Gaspard Robert, dit Robertson, épate le public parisien par ses fantasmagories. Comme ses astuces reposent sur des principes simples, il tente de protéger ses découvertes par tous les moyens et dépose même un brevet le 17 mars 1799. En vain. Le « fantascope » de Robertson n’est finalement qu’une lanterne magique (fortement) améliorée grâce à de longues et patientes lectures des dernières connaissances de son temps ; ses concurrents s’empareront sans vergogne de son invention.