De nombreuses études ont été consacrées à l’été 2003, celui de la canicule, celui de tous les superlatifs, tant les températures sont restées élevées sous un soleil resplendissant. Dans la mémoire collective, l’été 2003 dépasse celui de 1976, ce que confirment les spécialistes de l’IRM : la température moyenne de l’été 2003 a été de 19,7°C, contre 19,2°C en 1976. Néanmoins, deux différences plaident en faveur du caractère exceptionnel de 1976 : 16 journées consécutives de plus de 30°C, contre 9 jours en 2003 dépassant cette valeur ; 151,5 litres/m³ en 2003, contre 42,9 litres/m² en 1976. Quoi qu’il en soit, après le mois de mai le plus chaud du monde, la canicule de 2003 a commencé le 2 juin, a connu deux vagues de chaleur intense entre les 14 et 20 juillet et 3 et 17 août, avant de s’estomper. En Wallonie, la surmortalité a été deux fois plus importante qu’en Flandre durant la période du 3 au 17 août 2003. On estime à près de 900 personnes de plus de 65 ans la surmortalité liée à la canicule en Wallonie. Ministre fédéral de la Santé, Rudy Demotte a tiré les enseignements des événements et dépose un « plan canicule », en 2004.