Réalisées par des artisans établis le long de la Meuse entre le Xe et le XIIIe siècle, une quinzaine de châsses sont encore conservées aujourd’hui qui témoignent du savoir-faire acquis par les orfèvres mosans. Exécutée plus tardivement, entre 1240 et 1250, une châsse est dite de Sainte-Ode, tout en étant aussi dédiée à Saint Georges : ces deux saints – l’une liée à l’histoire locale, l’autre saint militaire – figurent sur les pignons du reliquaire à l’orfèvrerie remarquable ; sur les panneaux latéraux, les douze apôtres sont représentés, tandis que sur le « toit » l’orfèvre paraît avoir représenté le prince-évêque Hugues de Pierrepont. Faisant partie du Trésor de la Collégiale d’Amay, la châsse de Sainte-Ode a été classée parmi les biens exceptionnels de Wallonie par la Fédération Wallonie-Bruxelles.
(NB : date présumée)