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Une des deux scènes de la bataille de Fleurus représentées sur l’Arc de Triomphe de Marseille

Décidées à refouler les coalisés des territoires du nord de la France, les armées révolutionnaires dirigées par Jourdan, ainsi que Kléber et Championnet, remportent une victoire militaire décisive à Fleurus le 26 juin 1794, face au prince Frédéric de Saxe-Cobourg. Le 11 juillet, les hommes de Jourdan et de Pichegru font la jonction à Bruxelles avant de conquérir, au nom de Thermidor après la chute de Robespierre (27 juillet), toutes les terres qui vont jusqu’au Rhin, et même de déborder le fleuve dans les Provinces-Unies (juillet 94-janvier 95).

La victoire des Français à Fleurus est d’une très grande importance et sera régulièrement évoquée, car elle a permis aux troupes révolutionnaires (90.000 hommes) non seulement d’empêcher les coalisés (50.000 hommes) de prendre la place-forte de Charleroi, mais aussi de les pousser à abandonner les Pays-Bas. Laissant 5.000 hommes morts ou blessés sur le champ de bataille, Autrichiens, Anglais, des Provinces-Unies et de Hanovre, les coalisés se replient, les uns sur l’Allemagne, les autres (le corps expéditionnaire anglais) sur la Manche.

Sur la frise de l’Arc de Triomphe, à Paris, sur la partie frontale, le nom de la bataille de Fleurus est gravé sur l’un des onze boucliers de l’attique ; le sculpteur David d’Angers a aussi représenté sur le pilier ouest de l’Arc de Triomphe de Marseille : il montre le général Jourdan à Fleurus ainsi que la victoire ailée lors de cette bataille.