Consacré par l’Église, Pépin III, dit le Bref, nouveau roi des Francs, introduit dès 755-756 le principe de la dîme que le Concile de Tours avait préconisé dès 567. Ayant bénéficié du soutien de l’Église dans la consolidation de son pouvoir royal, il fait bénéficier à chaque paroisse du versement obligatoire d’une somme égale à 10% du revenu de la terre (un quart de cet impôt revient à l’évêché). En 779, Charlemagne rappelle solennellement le caractère obligatoire de la dîme. Cet impôt sera supprimé en 1789 : ce sera une des premières mesures des révolutionnaires français.